

Voyage en Vendée de Burlot59 en 304 fourgonnette
Modérateurs : jmb304, le gonfleur, xav, BIGLIANI Bernard
Voyage en Vendée de Burlot59 en 304 fourgonnette
Ce voyage avait pour but de ramener des pièces pour mon Ami 6 acquise l’automne dernier : banquette AR, sièges AV et porte AV-G.
Je prends donc la route lundi matin avec ma 304 dite « numéro 5 » (dans l’ordre d’achats), une fourgonnette diesel d’avril 1979. Je dépose le loupiot à l’école au passage et file plein gaz jusqu’à un village du côté de Laon où j’embarque Régis, un amateur de youngtimers un peu bohême que mon annonce atypique sur Blablacar avait séduit. Il se rend à Paris mais je ne veux pas m’aventurer dans Paris (et de toute façon, cette 304 étant en CG normale, je ne peux pas, ZFE oblige). Je le dépose donc au terminus du RER à Mitry, je zappe le repas de midi puis je me farcis l’autoroute Francilienne pour contourner les millions d’hectares de béton tagué par l’est. Une CX blanche d’un jus comparable à celui de ma 304 m’y dépasse en trombe.
Pas grand chose à voir sur le trajet, la Picardie, l’Ile-de-France et la Beauce, ça ne me fait pas vibrer autant que les Vosges, l’Aubrac ou les côtes bretonnes… J’arrive enfin en Touraine où j’espérais finir l’étape dans la jolie ville de Tours, mais cette dernière a intégré la liste des ZFE en début d’année, et je dois me contenter de la contourner. Je pousse jusqu’à Loudun où j’espérais goûter les spécialités régionales… Je n’ai finalement le choix qu’entre manger italien ou marocain… Ce sera italien ! Fin de l’étape à l’auberge du Château sur la jolie petite place d’Oiron, dans les Deux-Sèvres. Très sympa. Total de la journée, 580 km, mon 2e record de longueur d’étape ! Le château d’Oiron
Mardi, je décolle de l’auberge à 8h45. Les niveaux n’ont pas bougé, pas de soucis du côté de la voiture. Je passe près de l’église millénaire de Saint-Généroux, l’une des plus anciennes françaises (architecture pré-romane), et j’arrive à Nesmy, but du voyage à dix kilomètres au sud de La Roche-sur-Yon où j’achète des sièges d’Ami 6 break comme neufs à un sympathique retraité d’E.D.F.
Je suis à 30 km de la mer, j’en ai fait 700, je ne suis plus à ça près ! Je vais donc montrer l’océan à ma n°5 qui n’a probablement vu que la Méditerranée pendant les trente années qu’elle a passé dans le Vaucluse avant que je l’adopte ! On se balade donc sur la corniche entre Port-Bourgenay et les Sables-d-Olonne où je zappe à nouveau le repas de midi (je suis aussi économique que ma 304 !). Puis j’amorce le chemin du retour, renonçant à me poser aux Sables, en travaux et trop encombrés. Sur ma carte Michelin de 2005, j’avais prévu de contourner le quart nord-est de la Roche pour remonter vers Cholet. Je me retrouve finalement sur une autoroute, pendant vingt bornes je vois des sorties « La Roche-sur-Yon », et quand je sors enfin, je m’aperçois que j’ai contourné les trois quarts de la ville par le sud ! J’aurais traversé le centre-ville, ça aurait été plus vite…
Je traverse Dompierre-sur-Yon (j’habite un autre Dompierre), je préfère le mien. Ici les commerces sont regroupés dans un immense bâtiment en béton comme on trouve au pied des tours d’immeubles, horrible. Je passe ensuite à proximité du Puy du Fou, puis vais dire bonjour à Christophe, le Basque du forum ! Sympathique moment ! Je rejoins ensuite la Loire à Gennes et la longe jusqu’à la Bohalle, sur l’autre rive, où je termine la journée. Sur le trajet, je vois naviguer un bateau tout droit sorti du Moyen-Age, occupants compris car ses rameurs ressemblent aux gueux du film « Les Visiteurs » ! A la Bohalle, je vais voir la tombe d’un animateur d’RTL décédé il y a 35 ans jour pour jour (je me passionne pour la riche histoire de cette station de radio) et je partage le dîner du propriétaire du gîte où je passe la nuit, un gars cultivé qui s’investit dans la préservation des coutumes locales. La 304 a pris 406 km dans les roues aujourd’hui. L’antique église de Saint-Généroux Une laborieuse au bord de l’océan Chez Tof ! La Loire… … et ce qu’on y voit !
Mercredi, je fais le tour du village dans l’espoir de tomber sur Alain, dit « le Gonfleur », en vain, puis je poursuis ma remontée. Je passe le 1000e kilomètre en quittant la Loire à la Ménitré, non sans avoir revu le mini drakkar de la veille. Je pense dormir en Ile-de-France où j’espère acheter une porte AV-G pour ma 3CV mais la vendeuse n’a pas encore répondu à mon message de l’avant-veille. Je finis par dégoter son 06 dans l’une de ses annonces et rendez-vous est pris. Entre la Flèche et Le Mans, je fais un bout de route avec une Ford Anglia au moteur gonflé qui emmène ses trois occupants à Londres ! Je longe le circuit automobile du Mans et m’arrête casser la croûte dans un routier situé à La Fourche, 8 km après Nogent-le-Rotrou. Entrée-plat-fromage-dessert-bière : 20,50 euros !
Allez, c’est reparti. Le diesel XL4D tourne avec la régularité d’une locomotive, aucun soucis de ce côté-là. Faut dire que je ne le bouscule pas, roulant toujours entre 70 et 90 au compteur. Par contre la route commence à me gonfler ! C’est des ronds-points tous les deux kilomètres sur les grands axes, des ralentisseurs et des zones 30 dans la quasi totalité des villages traversés, quand ce n’est pas des chicanes, des feux rouges qui ne s’ouvrent que quand on est arrêtés ou des stops en pleine ligne droite. Mais on perd la boule en France avec cette mode de se donner bonne conscience avec la sécurité routière (comparable d’ailleurs à la bonne conscience écologique consistant à détruire les paysages en les infestant d’éoliennes). Avec 43.000 ronds-points, la France est de loin championne du monde des entraves routières ! Mais comment ils font dans les autres pays ?
Bon, je finis par arriver dans le village du Val-d’Oise où j’achète la porte (la mienne n’était pas de la bonne teinte et je ne veux pas repeindre l’Ami). La porte rejoins les sièges dans le coffre de la fourgonnette. Il est 17h30… Je remonterais bien jusqu’à la maison ! Dormir ici ne me tente pas. Je passe Creil, Compiègne… Bon c’est décidé, je rentre ! J’arrive à la maison vers 22 heures, à la nuit tombée, après avoir roulé 563 km (mon 3e record), pour un total de 1549 km effectués en trois jours, soit une moyenne de 516 par jour, de quoi clouer le bec aux détracteurs du diesel ! Toujours la Loire, fleuve magnifique Je n’en ai pas vu ! L’Anglia Le circuit du Mans Ce panneau de 1960 a malheureusement été doublé d’un moderne, lui ôtant le charme de servir encore officiellement
Je prends donc la route lundi matin avec ma 304 dite « numéro 5 » (dans l’ordre d’achats), une fourgonnette diesel d’avril 1979. Je dépose le loupiot à l’école au passage et file plein gaz jusqu’à un village du côté de Laon où j’embarque Régis, un amateur de youngtimers un peu bohême que mon annonce atypique sur Blablacar avait séduit. Il se rend à Paris mais je ne veux pas m’aventurer dans Paris (et de toute façon, cette 304 étant en CG normale, je ne peux pas, ZFE oblige). Je le dépose donc au terminus du RER à Mitry, je zappe le repas de midi puis je me farcis l’autoroute Francilienne pour contourner les millions d’hectares de béton tagué par l’est. Une CX blanche d’un jus comparable à celui de ma 304 m’y dépasse en trombe.
Pas grand chose à voir sur le trajet, la Picardie, l’Ile-de-France et la Beauce, ça ne me fait pas vibrer autant que les Vosges, l’Aubrac ou les côtes bretonnes… J’arrive enfin en Touraine où j’espérais finir l’étape dans la jolie ville de Tours, mais cette dernière a intégré la liste des ZFE en début d’année, et je dois me contenter de la contourner. Je pousse jusqu’à Loudun où j’espérais goûter les spécialités régionales… Je n’ai finalement le choix qu’entre manger italien ou marocain… Ce sera italien ! Fin de l’étape à l’auberge du Château sur la jolie petite place d’Oiron, dans les Deux-Sèvres. Très sympa. Total de la journée, 580 km, mon 2e record de longueur d’étape ! Le château d’Oiron
Mardi, je décolle de l’auberge à 8h45. Les niveaux n’ont pas bougé, pas de soucis du côté de la voiture. Je passe près de l’église millénaire de Saint-Généroux, l’une des plus anciennes françaises (architecture pré-romane), et j’arrive à Nesmy, but du voyage à dix kilomètres au sud de La Roche-sur-Yon où j’achète des sièges d’Ami 6 break comme neufs à un sympathique retraité d’E.D.F.
Je suis à 30 km de la mer, j’en ai fait 700, je ne suis plus à ça près ! Je vais donc montrer l’océan à ma n°5 qui n’a probablement vu que la Méditerranée pendant les trente années qu’elle a passé dans le Vaucluse avant que je l’adopte ! On se balade donc sur la corniche entre Port-Bourgenay et les Sables-d-Olonne où je zappe à nouveau le repas de midi (je suis aussi économique que ma 304 !). Puis j’amorce le chemin du retour, renonçant à me poser aux Sables, en travaux et trop encombrés. Sur ma carte Michelin de 2005, j’avais prévu de contourner le quart nord-est de la Roche pour remonter vers Cholet. Je me retrouve finalement sur une autoroute, pendant vingt bornes je vois des sorties « La Roche-sur-Yon », et quand je sors enfin, je m’aperçois que j’ai contourné les trois quarts de la ville par le sud ! J’aurais traversé le centre-ville, ça aurait été plus vite…
Je traverse Dompierre-sur-Yon (j’habite un autre Dompierre), je préfère le mien. Ici les commerces sont regroupés dans un immense bâtiment en béton comme on trouve au pied des tours d’immeubles, horrible. Je passe ensuite à proximité du Puy du Fou, puis vais dire bonjour à Christophe, le Basque du forum ! Sympathique moment ! Je rejoins ensuite la Loire à Gennes et la longe jusqu’à la Bohalle, sur l’autre rive, où je termine la journée. Sur le trajet, je vois naviguer un bateau tout droit sorti du Moyen-Age, occupants compris car ses rameurs ressemblent aux gueux du film « Les Visiteurs » ! A la Bohalle, je vais voir la tombe d’un animateur d’RTL décédé il y a 35 ans jour pour jour (je me passionne pour la riche histoire de cette station de radio) et je partage le dîner du propriétaire du gîte où je passe la nuit, un gars cultivé qui s’investit dans la préservation des coutumes locales. La 304 a pris 406 km dans les roues aujourd’hui. L’antique église de Saint-Généroux Une laborieuse au bord de l’océan Chez Tof ! La Loire… … et ce qu’on y voit !
Mercredi, je fais le tour du village dans l’espoir de tomber sur Alain, dit « le Gonfleur », en vain, puis je poursuis ma remontée. Je passe le 1000e kilomètre en quittant la Loire à la Ménitré, non sans avoir revu le mini drakkar de la veille. Je pense dormir en Ile-de-France où j’espère acheter une porte AV-G pour ma 3CV mais la vendeuse n’a pas encore répondu à mon message de l’avant-veille. Je finis par dégoter son 06 dans l’une de ses annonces et rendez-vous est pris. Entre la Flèche et Le Mans, je fais un bout de route avec une Ford Anglia au moteur gonflé qui emmène ses trois occupants à Londres ! Je longe le circuit automobile du Mans et m’arrête casser la croûte dans un routier situé à La Fourche, 8 km après Nogent-le-Rotrou. Entrée-plat-fromage-dessert-bière : 20,50 euros !
Allez, c’est reparti. Le diesel XL4D tourne avec la régularité d’une locomotive, aucun soucis de ce côté-là. Faut dire que je ne le bouscule pas, roulant toujours entre 70 et 90 au compteur. Par contre la route commence à me gonfler ! C’est des ronds-points tous les deux kilomètres sur les grands axes, des ralentisseurs et des zones 30 dans la quasi totalité des villages traversés, quand ce n’est pas des chicanes, des feux rouges qui ne s’ouvrent que quand on est arrêtés ou des stops en pleine ligne droite. Mais on perd la boule en France avec cette mode de se donner bonne conscience avec la sécurité routière (comparable d’ailleurs à la bonne conscience écologique consistant à détruire les paysages en les infestant d’éoliennes). Avec 43.000 ronds-points, la France est de loin championne du monde des entraves routières ! Mais comment ils font dans les autres pays ?
Bon, je finis par arriver dans le village du Val-d’Oise où j’achète la porte (la mienne n’était pas de la bonne teinte et je ne veux pas repeindre l’Ami). La porte rejoins les sièges dans le coffre de la fourgonnette. Il est 17h30… Je remonterais bien jusqu’à la maison ! Dormir ici ne me tente pas. Je passe Creil, Compiègne… Bon c’est décidé, je rentre ! J’arrive à la maison vers 22 heures, à la nuit tombée, après avoir roulé 563 km (mon 3e record), pour un total de 1549 km effectués en trois jours, soit une moyenne de 516 par jour, de quoi clouer le bec aux détracteurs du diesel ! Toujours la Loire, fleuve magnifique Je n’en ai pas vu ! L’Anglia Le circuit du Mans Ce panneau de 1960 a malheureusement été doublé d’un moderne, lui ôtant le charme de servir encore officiellement
Trois 304 fourgonnettes LD
304 break GLD
204 cabriolet
403, 203 ambulance et camionnette
Deux R6, R16
Ami 6 break
ZÉRO MODERNE
304 break GLD
204 cabriolet
403, 203 ambulance et camionnette
Deux R6, R16
Ami 6 break
ZÉRO MODERNE
Re: Voyage en Vendée de Burlot59 en 304 fourgonnette
Superbe! Mon Tof c est quoi cette coupe de Soixantehuitard
On dirait Jean Yves!
FRED



FRED
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Ad N°28
204 Cab 67, 504 TI 76, 204 Cab 67, Willys MB 1944, 103MVL 306 Cab RG
La 204 ça déchire!
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La 204 ça déchire!
Re: Voyage en Vendée de Burlot59 en 304 fourgonnette
Joli récit et belle promenade
PS: Fred, tu verras quand tu seras à la retraite tu pourras de nouveau te laisser pousser les cheveux



PS: Fred, tu verras quand tu seras à la retraite tu pourras de nouveau te laisser pousser les cheveux



3o4 Coupé S 74 gris métal-3o4 Cab S 75 vert mousse
Honda 650 Gl Silverwing 83(Cafe-Racer)
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Adhérent N°5
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Re: Voyage en Vendée de Burlot59 en 304 fourgonnette
Merci pour ce sympatique récit, on a pu vivre le voyage nous aussi !


C'est la crinière du lion, il passe du mimétisme au début de la transmutation !

Cabs : 2o4 70, 5o4 72, Alfa 68 et 75, Cox 77, Opel Speedster, CLK + le break 2o4 Océan
Motos : XL 250, MTX 200, Sherpa 350, Flandria
Motos : XL 250, MTX 200, Sherpa 350, Flandria
Re: Voyage en Vendée de Burlot59 en 304 fourgonnette
Bravo pour ce bonheur partagé ! Et surtout à ta rare LD 

304 SLS 10/76 Brun Onyx
104 GL 02/77 Vert Acacia
205 CJ 07/94 Blanc Meige
N°007
104 GL 02/77 Vert Acacia
205 CJ 07/94 Blanc Meige
N°007
Re: Voyage en Vendée de Burlot59 en 304 fourgonnette
Attend que je t attrape la Frisette! T aura droit à une coupe règlementaire!
FRED


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La 204 ça déchire!
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Re: Voyage en Vendée de Burlot59 en 304 fourgonnette
Qué caboche,
Tof étot mal coiffé, ses caveux arbiquaient n’importe comment ! 


204 berline 1972 (Félicienne) - 2CV special E 1982 (Mademoiselle Jade) , 304 S cab 1974 (Blandine) et Peugeot 304 SLS 1977 (Bonemine)
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- Pompe à essence
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Re: Voyage en Vendée de Burlot59 en 304 fourgonnette
Superbe !
Mitry Mory, à 15' de chez mi, dommage

Mitry Mory, à 15' de chez mi, dommage


SUPERNOVA 204 berline bleu ciel RV 1066 du 8/7/1965 N°6012888 
Vélo Peugeot NS 600-1977 Capucine
VAP 204 Devillaine Frères rouge
Adhérent N°23

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Re: Voyage en Vendée de Burlot59 en 304 fourgonnette
Super récit de ton voyage en 304 fourgonnette
Bon les commentaires sur ma cabine





Bon les commentaires sur ma cabine










Christophe plus le seul basque de l'Amicale
n° 19
204,404,504,306 CAB
504 PU
Mob GL10
Honda CB 500 et 750 four, 250 G

n° 19
204,404,504,306 CAB
504 PU
Mob GL10
Honda CB 500 et 750 four, 250 G